Fabien Roussel, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, a évoqué la mise en place de l'état d'urgence, pour lequel Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, n'a pas écarté la possibilité d'une nouvelle prolongation au-delà de 3 mois.Reconnaissant ses aspects positifs, comme le fait "d'accroître les moyens de la justice et de la police et d'opérer plus rapidement", Fabien Roussel, chef de file PCF et Front de gauche aux régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a toutefois voulu rappeler qu'il "ne peut être que temporaire" : "Si ça s'inscrit dans le temps, ce n'est plus un état d'urgence, mais un état d'exception et je crains pour notre démocratie.""Avant d'envisager prolonger l'état d'urgence, il faudra faire un bilan de ces 3 premiers mois", a-t-il ajouté.En marge de l'état d'urgence, le Gouvernement a également rétabli le contrôle aux frontières, dans le cadre de la Cop21 et a annoncé que ces contrôles seraient maintenus tant que la menace terroriste sera présente : "En ce moment, il y a besoin d'accentuer ces contrôles, de mettre tous les moyens. On a besoin, dans ce domaine, non pas d'une Europe de la concurrence libre et non faussée, mais d'une Europe qui coopère, qui travaille ensemble, qui met ses services de renseignements en commun."Regardez l'interview de Fabien Roussel, chef de file PCF et Front de gauche aux régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat
Fabien Roussel : "L'état d'urgence ne peut être que temporaire"
Par Jérémy Jeantet
S'il ne ferme pas la porte à une nouvelle prolongation de l'état d'urgence au-delà de 3 mois, après avoir fait "un bilan", Fabien Roussel, chef de file PCF et Front de gauche aux régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, explique qu'il ne peut pas "s'inscrire dans le temps".