Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, Benoît Hamon, lâché par plusieurs ténors du Parti socialiste, dont certains membres ou anciens membres du Gouvernement, a, de son côté, affiché son soutien à Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement, sur le dossier Fessenheim.
Invité de RTL, il a expliqué être "à 100 %" derrière la ministre, après la publication, dimanche, du décret de fermeture de la centrale de Fessenheim.
"Il y a une ministre, Ségolène Royal, qui défend la parole politique, le poids de la parole politique et les engagements du président de la République et un président d'EDF qui a tout mis en œuvre pour que cette parole ne soit pas respectée", a expliqué Benoît Hamon.
Le candidat socialiste a poursuivi ses attaques à l'encontre de la direction d'EDF : "Si je suis président de la République, je peux vous assurer que la gouvernance d'EDF changera."
Benoît Hamon a même ajouté être prêt à "repasser à 100 % de capital public", afin qu'on ne se "retrouve pas dans la situation où un président d'EDF manœuvre dans le dos de la ministre".
Alors que le décret devant autoriser la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, une épine dans le pied de François Hollande depuis le début du quinquennat, a été publié ce dimanche, les syndicats d'EDF ont dénoncé une opération de communication et promis des recours en justice.