Si elles n’ont pas autant fait parler que l’affaire du PenelopeGate et des emplois fictifs supposés de sa femme et de deux de ses fils, les activités de François Fillon au sein de sa société 2F Conseil ont néanmoins suscité l’attention d’une partie de la presse et du monde politique ces derniers jours. En cause, l’origine des 750 000 euros de bénéfice touchés par François Fillon depuis juin 2012 et l’opacité de certains clients. Alors que douze députés de gauche avaient récemment écrit au déontologue de l’Assemblée nationale, personnalité indépendante et professeur de droit, pour solliciter son avis, ce dernier s’est exprimé ce mardi.
"Sur le plan juridique, la question ne se pose pas"
"Sur le plan juridique, les activités de M. François Fillon au sein de la société 2F Conseil sont en conformité" avec le code électoral, "qui permet de telles activités dès lors qu'elles sont entreprises avant le début du mandat", a ainsi expliqué Ferdinand Mélin-Soucramanien, qui souligne que "cette activité a été dûment déclarée à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique". "Sur le plan juridique, la question ne se pose donc pas", estime-t-il.
(Avec AFP)