C’est un point de passage obligé pour tous les candidats à l’élection présidentielle. Formalité pour certains, épreuve du feu pour d’autres, la quête des 500 parrainages d’élus est le principal obstacle à franchir pour se présenter à la magistrature suprême de la République. Les candidats ont ainsi jusqu’au 17 mars pour apporter la preuve que 500 élus de la République les ont parrainés. Le Conseil constitutionnel devra ensuite valider ces soutiens, sachant qu’il ne peut y avoir plus de 50 signatures issues d’un même département ou collectivité d’outre-mer et qu’elles doivent provenir d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer différents.
François Fillon largement en tête, Nathalie Arthaud bien partie
Alors que cette année, les parrainages seront rendus publics, le Conseil constitutionnel publiera régulièrement sur son site jusqu’au 17 mars une mise à jour de l’état des lieux de cette "course aux signatures". Ce vendredi 3 mars, un premier constat s’impose : si sa campagne est aujourd’hui extrêmement difficile et qu’un retrait de sa candidature n’est pas à exclure, François Fillon demeure très largement en tête de cette course, avec déjà 1155 parrainages, soit plus de deux fois plus que le minimum requis. En deuxième position vient Emmanuel Macron (464 parrainages), suivi de Benoît Hamon (334), Nathalie Arthaud (314) et Nicolas Dupont-Aignan (205).
Marine Le Pen largement devancée par… Jacques Cheminade
En tête de la plupart des sondages du premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen n’a encore recueilli que 84 signatures, soit moins que Jean-Luc Mélenchon (136) et… Jacques Cheminade (163). Parmi les "petits" candidats déjà connus du grand public, notons que Jean Lassalle possède pour le moment 70 soutiens, Philippe Poutou 36, Rama Yade 29, Michèle Alliot-Marie 8 et Henri Guaino 5. Comme annoncé, Alain Juppé, dont le nom revient de plus en plus souvent à droite depuis jeudi, fait son entrée dans ce classement avec déjà 1 parrainage.