Une crise diplomatique inédite divise France et Italie. "Elle est presque amusante cette crise, estime Florian Philippot. On a quand même l’indignation sélective. On parle d’Italiens qui font campagne en France ? Quand je me suis présenté, j’avais M. Schultz qui venait d’Allemagne faire campagne contre moi. Je n'ai pas entendu à l’époque le gouvernement français s’en émouvoir. Nous avons l’indignation sélective, en oubliant certaines choses : c’était bien Emmanuel Macron qui parlait notamment de lèpre populiste, et son porte-parole, M. Attal, qui disait que la politique du gouvernement italien était à vomir."
"Etre libres et souverains"
"Pour être respecté, il faut être souverain, et respecter les autres, estime le président des patriotes. Il faut se rencontrer, on ne va pas être en guerre avec l’Italie. Il existe des divergences, faut l’assumer. Mais pour moi, si l'on veut sortir de l’ingérence, il faut sortir de l’Union européenne. Vous dites l’Europe, c’est la paix. Moi, je dis que cela fait monter les tensions entre les pays.
Ce qui arrive n’est pas anodin. mais je suis pas non plus fondamentalement inquiet. Ce sont de vraies tensions, inédites, maintenant il faut la désescalade. "
En revanche, "le Brexit, c’est autre chose, on n’est pas en guerre avec le Royaume-Uni. J’ai écouté Mme Pécresse expliquer qu’il fallait que le départ soit douloureux pour les Britanniques. Il faut être fou pour dire cela. Un sondage Ifop, sorti il y a deux jours, souligne que 40% des Français sont pour le Frexit, on n’a jamais vu un niveau pareil. Aux Patriotes, en ayant des députés sortants, nous sommes les seuls à défendre cette position, alors que le Rassemblement national veut rester dans l’Europe, dans l’Euro, et dans Schengen au passage. C’est de l’électoralisme à courte vie. On ne peut rien faire en termes économiques, de pouvoir d’achat, si l'on n’est pas sorti de l’Union européenne."
Florian Philippot a, par ailleurs, confirmé qu'il y aurait bien des Gilets Jaunes sur sa liste : "Mais ce ne seront pas des porte-paroles médiatiques, des gens des ronds-points, des smicards, des mères de familles, des retraités...Je veux leur ouvrir les portes. Nous avons reçu des dizaines de candidatures, on va les étudier de près."
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