Florian Philippot, président du mouvement Les Patriotes, candidat à l’élection présidentielle, était l’invité d’André Bercoff sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-14h, "Bercoff dans tous ses états", pour son livre En face de l’oligarchie : s’en sortir, une critique acerbe de la crise sanitaire.
La crise sanitaire du Covid-19 a-t-elle été bien gérée par le pouvoir en place ? Pour Florian Philippot, candidat à l’élection présidentielle et président du mouvement Les Patriotes, la réponse est bien évidemment non. Celui qui a été l’un des premiers à réunir ses troupes, sous les fenêtres du ministère de la Santé, estime qu’il est nécessaire aujourd’hui de faire pression sur le gouvernement, que ce soit par des manifestations, par des grèves, par des recours en justice, etc.
"Tout le monde n'est pas d'accord"
"C’est essentiel, car tout le monde n’est pas d’accord. Tout le monde ne veut pas rester à la maison, baisser la tête, mettre son masque, prendre son pass, montrer son QR code et vivre comme cela. Ensuite, cela permet à des gens de se rencontrer. On a créé des réseaux, des associations de parents d’élèves, qui se diffusent partout en France. Tout cela, c’est grâce aux manifestations", explique le candidat à l’élection présidentielle sur Sud Radio.
Florian Philippot explique être frappé par la diversité sociologique des gens présents dans les manifestations du mouvement Les Patriotes. "C’est vraiment la société française. C’est incroyable qu’il n’y ait pas plus de journalistes. Cela devrait les intéresser. On voit comme dans peu de manifestations en France l’éventail : l’ouvrier, le chef d’entreprise, l’étudiant précaire, des artistes, des enseignants, des médecins, des artisans, des commerçants. C’est très impressionnant et c’est très beau", ajoute-t-il.
"Dans le monde, les gens se réveillent"
Véritable opposant au mondialisme, et à l’Union européenne, Florian Philippot milite en faveur d’États souverains. "En expliquant ce qu’est le mondialisme, on réalise qu’il ne s’agit pas de quelques personnes. Ce n’est malheureusement pas aussi simple qu’un État qui serait hégémonique dans le monde, qu’un laboratoire pharmaceutique, que les GAFAM. C’est plus compliqué que cela. […] Et au-delà de la finance et de l’idéologie, ce qu’a révélé le Covid, c’est le contrôle des peuples. Et ça c’est très inquiétant", lance le président du mouvement Les Patriotes.
Invité sur Sud Radio, Florian Philippot analyse ce contrôle des peuples, qui ensuite découle sur une forme de passivité et de renoncement. "C’est pour cela que j’ai fait ce livre. On va et on peut s’en sortir. Cette crise nous a appris beaucoup de choses. On ne peut pas combattre un adversaire si on ne le connaît pas. Les peuples ont été passifs à cause de la peur. On les a assommés de peur. Des gens ont adhéré à cela. C’est très dur de se dédire. Mais un peu partout dans le monde, les gens se réveillent. Je suis optimiste sur un renversement de rapport de force", lance-t-il.
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