Invité de l'émission Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat, Florian Philippot ne s'est pas attardé sur les ennuis actuels de François Fillon, qui devrait être prochainement mis en examen et qui fait face à de nombreuses défections au sein de son propre camp.
Pour le vice-président du Front national, le candidat de la droite se serait épargné bien des soucis s'il n'avait pas annoncé qu'il se retirerait s'il était mis en examen, se retrouvant aujourd'hui contraint de revenir sur sa parole.
Florian Philippot a plutôt concentré ses attaques sur celui que les sondages annoncent comme le principal concurrent de Marine Le Pen, Emmanuel Macron.
"Emmanuel Macron comme Alain Juppé, ce serait la poursuite totale du Hollandisme, a lancé Florian Philippot. Ça ressemble beaucoup au quinquennat qu’on vient de vivre. C'est la voiture balai du système, qui rassemble Robert Hue, Daniel Cohn-Bendit, François Bayrou... C'est le dauphin de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve, qui veulent perpétuer le Hollandisme pendant 5 ans. Ça ne dessine pas un avenir pour la France."
Alors que le Parlement européen a voté jeudi la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen pour avoir diffusé des images choquantes sur Twitter, Florian Philippot a dénoncé "la guerre" du Parlement européen contre la présidente du Front national : "Je crois qu’elle est renforcée par cette espèce de témoignage militant de ce qui s’est passé au Parlement européen. En 2015, elle met cette photo parce que nos électeurs étaient en permanence comparés aux djihadistes dans les médias. Le Parlement européen démontre qu’il est en guerre. A part Morano, ils ont tous levé l’immunité. C’est une restriction totale de la liberté d’expression et de notre devoir de montrer et dénoncer l’horreur du fondamentalisme islamiste."