Invité de Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Florian Philippot estime que "pas grand-chose n'a changé" depuis les attentats du 7 janvier 2015.Pour le vice-président du Front national, ce n'est qu'après les attentats de novembre que l'on s'est rendu compte qu'il y avait "urgence à agir". Une prise de conscience qui n'a pas duré, selon lui : "Cette action, on a eu l'impression qu'elle pouvait démarrer pendant quelques semaines après le 13 novembre avec l'état d'urgence, le rétablissement du contrôle aux frontières nationales, la fermeture de quelques salles de prières, puis tout s'est arrêté, on a repris le train-train habituel."
Etendre la déchéance de nationalité aux crimes de sang
Sur la déchéance de nationalité, Florian Philippot aimerait aller plus loin, avec une mise en place pour tous et une extension qui irait notamment jusqu'aux "crimes de sang". En parallèle, le député européen frontiste a prôné un durcissement des conditions pour obtenir la nationalité française et a proposé de "redoter la France d'une véritable force armée, militaire".Ecoutez l'interview de Florian Philippot, vice-président du Front national et député européen, invité de Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat.