Candidat à la dernière élection présidentielle, François Asselineau a annoncé au micro de Sud Radio qu'il sera bien tête de liste pour les élections européennes du mois de mai prochain.
"Je mènerai une liste avec quelques personnalités d'ouverture pour appeler tous les Français à se rassembler pour mener à bien le Frexit", a expliqué François Asselineau, invité politique du Grand Matin Sud Radio.
"Je serai tête de liste aux #Europeennes2019 pour mener à bien le #Frexit" @UPR_Asselineau était l'invité politique de #SudRadioMatin ➡https://t.co/TlpSomVZJj pic.twitter.com/V9zsxYXpXD
— Sud Radio (@SudRadio) 26 octobre 2018
L'Italie fait un budget et voilà que MM. Juncker et Moscovici, qui sont fonctionnaires et ne sont pas Italiens, retoquent ce budget. Ça s'appelle une dictature
Une candidature aux européennes pour que la France sorte de l'Europe, François Asselineau n'y voit là aucune contradiction : "C’est comme ça que Nigel Farage et le mouvement Ukip se sont fait connaître, en étant élus au Parlement européen. Ils y ont acquis une notoriété qui a poussé le Premier ministre britannique à organiser un référendum sur le Brexit. C’est tout à fait normal qu’on se présente à ces élections."
L'Europe a peur que "l'Angleterre donne un mauvais exemple"
Pour François Asselineau, le Royaume-Uni est un exemple à suivre et surtout, le vote en faveur du Brexit, assure-t-il, n'a pas entraîné le cataclysme annoncé : "Le taux de chômage est de 4 %, il continue à baisser, c’est le plus bas depuis 1960. Mme Lagarde et beaucoup d’autres avaient dit que s’ils votaient le Brexit, ce serait l’effondrement. C’est tout à fait faux. La livre sterling s’est dépréciée de 10 %, du coup les exportations ont bondi et il y a beaucoup plus de travail, beaucoup moins de travailleurs de pays de l’Est et les salaires sont à la hausse. Tout va plutôt très bien au Royaume-Uni. Ce sont les médias occidentaux, du reste de l’Europe qui ont très peur que l’Angleterre donne un mauvais exemple."
Ardent partisan de la sortie de la France de l'Union européenne, François Asselineau a dénoncé la situation actuelle en Italie, preuve que l'Europe impose "une dictature" aux pays membres : "Vous avez un pays souverain avec un gouvernement soutenu par au moins 70 % du peuple italien qui fait un budget. Voilà que MM. Juncker et Moscovici, qui sont fonctionnaires et ne sont pas Italiens, retoquent ce budget. Ça s’appelle une dictature. Ça va barder car les Italiens sont des animaux au sang chaud. On ne sait pas où on va."
"En #Italie, un pays souverain vote un budget et voilà que MM. @JunckerEU et @pierremoscovici, qui sont fonctionnaires et même pas Italiens, le retoquent. Ça s'appelle une dictature !" @UPR_Asselineau #SudRadioMatin ➡ https://t.co/TlpSomVZJj pic.twitter.com/zZN0fBxRp1
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La paix en Europe, ce n'est pas la construction européenne, c'est l'équilibre de la terreur entre le Pacte de Varsorvie et l'OTAN
Et l'Union européenne comme instrument de la paix ? François Asselineau n'y croit pas non plus : "La construction européenne est en train de s’effondrer. Regardez en Italie, Allemagne, Autriche, République Tchèque, Hongrie, Pologne. On a construit une utopie qui ne marche pas. La paix, c'est un argument fallacieux. La paix en Europe, ce n’est pas la construction européenne, c’est l’équilibre de la terreur entre le Pacte de Varsovie et l'OTAN. Ce n'est pas parce que la Commission européenne réglemente les sièges de tracteurs qu'il n'y a pas eu de guerre. La construction européenne est en train de nous amener vers la guerre. Nous sommes solidaires des pays baltes qui nous emmènent vers un choc frontal avec la Russie."