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François Fillon : "La justice n'a pas à dicter le calendrier démocratique"

Par Benjamin Rieth

Au lendemain de sa conférence de presse pour annoncer sa future convocation devant les juges d'instruction en vue d'une mise en examen, François Fillon réaffirme, dans une interview au quotidien régional Midi Libre, sa volonté d'être candidat et s'en "remet au suffrage universel".

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Le ton et les mots sont identiques à ceux employés la veille, mercredi, en conférence de presse alors que le candidat Les Républicains annonçait sa future convocation chez les juges en vue d'une mise en examen dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs concernant son épouse. Dans un entretien par mail accordé au quotidien régional Midi Libre, François Fillon a réaffirmé sa volonté d'être candidat - "abandonner une course, pour un pilote, ce n'est pas naturel" - demandant "au peuple français de décider qui sera le prochain président de la République"

Pas de place au doute

La ligne de défense du candidat n'a pas changé, François Fillon continue à mettre en cause la justice qui "n'a pas à dicter le calendrier démocratique". "Je ne me victimise pas", assure l'ex-Premier ministre qui a parlé "d'assassinat politique" lors de sa conférence de presse, "je constate, comme beaucoup de juristes, que je fais l'objet d'un traitement singulier de la part de la justice. Comme s'il fallait à tout prix m'abattre. J'assume mes responsabilités. Et je me bats".

Interrogé sur les difficultés à mener la campagne depuis que l'affaire a éclaté, l'ex-Premier ministre préfère se concentrer sur les salles de meeting "archipleines". Malgré la défection de plusieurs soutiens, dont Bruno Le Maire en charge des affaires étrangères dans la campagne, François Fillon se dit déterminé : "J'ai écouté les prudents, j'ai senti le soutien des courageux. J'ai pris ma décision en conscience. Et je m'y tiendrai avec le soutien de tous les Français qui ne veulent pas se laisser voler l'élection présidentielle".

Le candidat Les Républicains ne veut pas laisser de place au doute et écarte d'un revers de la main les sondages qui le placent actuellement en troisième position au premier tour derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron : "J'ai déjà montré pendant la campagne de la primaire que je savais résister à la litanie des mauvais sondages qui, au bout du compte, ont été démentis par le vote. Je ne me détermine pas en fonction d'eux".

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