C’est sans doute l’un des pays étrangers dont on parle le plus en France lors de cette campagne électorale. Entre son implication dans le conflit syrien et les insistantes rumeurs d’ingérence dans les élections américaines et françaises, la Russie est aujourd’hui au centre de nombreuses discussions. L’attitude à adopter face au Kremlin et à la personnalité de Vladimir Poutine est ainsi devenue une ligne de clivage pour les candidats à la présidentielle. Figurant parmi ceux qui sont le plus souvent interrogés sur ce sujet suite à des prises de position parfois jugées comme complaisantes envers le régime autoritaire russe, François Fillon s’est exprimé ce vendredi depuis son QG de campagne.
"Un pays dangereux"
"La Russie est une puissance nucléaire, un pays qui a un régime politique qui n’est pas identique à celui de nos démocraties occidentales. C’est un pays qui est donc dangereux. Il y a deux stratégies, on peut considérer que c’est un adversaire ou alors essayer d’engager un dialogue pour mettre sur pied les conditions de la sécurité en Europe. Le danger principal pour l’Europe n’est pas la Russie. C’est le totalitarisme islamique, c’est lui qui sème la mort dans les villes françaises, allemandes, britanniques et un peu partout dans le monde", a-t-il ainsi déclaré.