Pourtant esseulé et contesté jusque dans son propre camp, François Fillon persiste et signe. Devant le comité politique des Républicains, qui était réuni ce lundi soir, le vainqueur de la primaire de la droite et du centre a ainsi réaffirmé sa volonté d'aller jusqu'au bout
"Il n'y a pas de plan B, il faut que chacun se reprenne car nos électeurs ne pardonneraient pas à ceux qui entretiennent le poison de la division". C'est par ces mots que l'intéressé s'est adressé avec assurance à ses collègues, mettant ainsi fin aux spéculations quant à l'hypothèse de le voir retirer sa candidature au profit d'un autre candidat. Sûr de son fait et déterminé, en dépit de l'enquête judiciaire dont il fait l'objet avec sa femme Penelope, François Fillon a toutefois déclaré qu'il n'était pas contre l'idée d'une rencontre avec Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, comme l'avait réclamé plusieurs élus LR.
Cette mise au point définitive a été confirmée par le président du Sénat, Gérard Larcher qui a indiqué que François Fillon avait "mis fin aux hésitations", ajoutant que "l'incident était clos" et que désormais le parti le soutenait "à l'unanimité".
Le Cté Po @lesRepublicains soutient à l'unanimité la candidature de @FrancoisFillon qui s'engage à rassembler les familles de Droite+Centre
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) 6 mars 2017