François Hollande s’inquiète de la présence du Front National au second tour de l’élection présidentielle face à Emmanuel Macron. En déplacement à Laval, le chef de l’État a affirmé devant la presse "qu'il n'y a pas eu de prise de conscience de ce qui s'est passé dimanche". "On a oublié que c'était quand même Marine Le Pen qui était au deuxième tour. Ce n'est pas rien que l'extrême droite soit au deuxième tour d'une élection présidentielle", a déploré le président.
François Hollande pense que rien n'est fait
Absent de la campagne après avoir renoncé à se présenter, le chef de l’État avait pris parti, à plusieurs reprises avant le premier tour, contre les extrêmes, notamment la candidature de Marine Le Pen. La qualification de la candidate FN au second tour désormais acquise, François Hollande continue de mettre en garde les électeurs. Il estime que "l'enjeu, c'est que le Front national soit le plus faible possible" au second tour de la présidentielle, soulignant que "ce n'est pas la même chose pour un pays de savoir que l'extrême droite est à 20, 30 ou 40 %".
"Je pense qu'il convient d'être extrêmement sérieux et mobilisé, de penser que rien n'est fait parce qu'un vote ça se mérite, ça se conquiert, ça se justifie, ça se porte", a aussi averti le chef de l'État.