Dans son discours à l'ONU, mardi, Emmanuel Macron a indiqué que l'accord sur le climat, issu de la COP 21 à Paris en décembre 2015, ne serait pas renégocié. Un message fort à l'attention des États-Unis qu'approuve son prédécesseur à l'Élysée, François Hollande.
L'ancien président de la République, qui était mardi en déplacement à Angoulême, a approuvé le discours d'Emmanuel Macron : "L’accord de Paris a été négocié, a été l’objet de longues discussions pour aboutir à un traité ratifié par tous les États et est aujourd’hui la loi internationale. Il ne peut pas être négocié et Emmanuel Macron a eu raison de le rappeler."
Devant les tribune des Nations Unies, Emmanuel Macron a indiqué "respecter profondément la décision des États-Unis", ajoutant que "la porte leur sera toujours ouverte", mais que les autres États signataires continueront à "mettre en œuvre l'Accord de Paris".
Le 1er juin, Donald Trump a décidé de retirer les États-Unis, pourtant signataires en décembre 2015, de cet accord. Ayant lui aussi pris la parole à l'ONU, Donald Trump n'a, toutefois, pas cité une seule fois la question du climat.
Propos recueillis par Christophe Bernard