En annonçant sur France 2 en début de semaine sa volonté de ne plus présider le Front national pour se consacrer pleinement à sa campagne présidentielle, Marine Le Pen a ouvert un chantier délicat au sein de son parti. En effet, alors que Jean-François Jalkh était initialement prévu pour occuper le poste, ce dernier s’est trouvé mêlé ces derniers jours à une polémique remontant à 2005, lorsque ce dernier aurait tenu des propos troublants sur le négationnisme et les chambres à gaz.
Jean-François Jalkh jette l’éponge, Steeve Briois président par intérim
Présent sur le plateau de BFMTV ce vendredi, le vice-président du Front national, Louis Aliot, a éclairci la situation. "Jean-François Jalkh a refusé sa mission. C'est Steeve Briois qui prendra le poste" a indiqué celui qui est également le compagnon de Marine Le Pen. Quasiment dans le même temps, le trésorier du parti Wallerand de Saint-Just avait tenu à défendre Jean-François Jalkh sur Sud Radio et Public Sénat. "Il a totalement démenti avoir tenu ces propos tels qu’on lui prête. Il exposait en réalité les thèses de véritables négationnistes, notamment Robert Faurisson, sans les approuver une seule minute. Je le crois parfaitement", a-t-il déclaré.