En déplacement à Toulouse, dans une entreprise qui a participé à la phase de test du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, Gérald Darmanin a défendu la mesure, tout comme l'initiative du gouvernement de décaler d'un an sa mise en application, contrairement à ce qui avait été prévu par l'ancienne majorité.
"La phase test s'est bien passée, a indiqué le ministre de l'Action et des Comptes publics. L'administration fiscale a eu raison de mettre en place cette phase test. Surtout, je pense que nous avons eu raison, avec le président de la République et le Premier ministre, d'attendre un an de plus, pour bien regarder, pour essayer de simplifier, de diminuer les coûts pour les entreprises, pour mieux informer les contribuables et les agents publics."
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— Christine Bouillot (@ChrisBouillot) 13 novembre 2017
Gérald Darmanin a également défendu la mesure, expliquant qu'elle allait dans le bon sens : "Cet impôt contemporain est une bonne idée. C'est le fait de payer le même mois, la même année que vos revenus, votre impôt. Aujourd'hui, il y a un décalage d'un an qui pose plein de problèmes. Nous devons être à l'unisson des pays européens, modernes, notamment grâce à Internet, qui nous permet d'avoir des impôts qui sont contemporains."
Propos recueillis par Christine Bouillot pour Sud Radio