La soudaineté du mouvement a autant surpris les médias que la classe politique dans son ensemble. À quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, la Guyane est aujourd’hui traversée par une crise sociale de grande ampleur qui a provoqué l’irruption d’une grève générale dans cette collectivité plombée par une économie atone et un chômage très élevé. Alors que les discussions ont tardivement commencé entre le gouvernement et les leaders syndicaux, les progrès se font toujours attendre.
"La Guyane, c’est le miroir de l’échec de François Hollande"
Pour Gérard Larcher, président (Les Républicains) du Sénat, le conflit guyanais trouve ses origines dans la politique menée par François Hollande. "La Guyane, c'est le miroir de l'échec de François Hollande. Il va en Guyane en 2013, il promet un pacte d'avenir, il n'est toujours pas ni écrit ni mis en place. Bernard Cazeneuve s'engage là où le gouvernement peut s'engager. Nous aurons besoin d'une loi de programmation pour les Outremers, ce sera le prochain président de la République qui devra tenir une partie des promesses non tenues de M. Hollande", a indiqué ce soutien de François Fillon sur le plateau de Cnews ce mardi.
Gérard Larcher a "du respect" pour Bernard Cazeneuve
"Aujourd'hui, ce n'est pas une affaire de clivage gauche-droite", a ajouté Gérard Larcher, qui assure que Bernard Cazeneuve doit selon lui "continuer ce dialogue avec les Guyanais et en même temps il ne peut pas obérer l'avenir". Le sénateur a également rendu "hommage" au Premier ministre et ex-ministre de l’Intérieur, pour lequel il a "du respect".
"La #Guyane, c'est le miroir de l'échec de François #Hollande", estime @gerard_larcher dans #LaMatinaleInfo pic.twitter.com/m2BNHoD4aY
— CNEWS (@CNEWS) 4 avril 2017