Deux personnalités politiques, Jean-François Copé et Hervé Morin, appellent à l’union de la Droite et du Centre. Ces deux anciens ministres s’inquiètent de l’arrivée au pouvoir de l’extrême-gauche.
Contre le projet de l'extrême-gauche
Hervé Morin, président du parti Les Centristes et de la région Normandie, a publié une tribune dans les colonnes du Figaro. "Le projet de l’extrême-gauche est incompatible avec ce que souhaite la France et l’état dans laquelle elle est", estime-t-il. Ce n’est pas compatible avec ce que souhaitent les Français, la lutte contre l’immigration irrégulière et la sécurité, au cœur de leurs exigences. Incompatible avec la situation de la France, quand on évoque les questions économiques, et grosso modo 300 milliards de dépenses publiques supplémentaires et 50 milliards d’euros d’impôts supplémentaires."
"Nous disons qu’il faut que toutes les personnalités de droite et de centre droit soient ensemble dans la rédaction d’un document qui servirait de référence à la construction de cette période très particulière. Il faut faire en sorte que ce temps-là soit utile, c’est tout." Qui fait partie de l’extrême-gauche, à ses yeux ? "C’est d’abord La France Insoumise, mais je constate qu’ils ont tous signé le même document."
.@Herve_Morin, co-signataire d'une tribune dans @Le_Figaro qui appelle à l’union de la Droite et du Centre : "Le NFP est un accord du déshonneur. Le PS de Mitterrand s'associe à un parti communautariste avec des relents antisémites"https://t.co/3wWXKIgG3B pic.twitter.com/ge7BCXdJ4v
— Sud Radio (@SudRadio) July 16, 2024
Hervé Morin : "Nous avons un an sans élection possible"
"C’est un accord de déshonneur quand on y réfléchit bien, estime Hervé Morin, président du parti Les Centristes et de la région Normandie. Le Parti Socialiste de François Mitterrand s’associe à LFI, communautariste avec des relents antisémites. C’est ahurissant. Le PS avait su redonner un ton lors de la campagne des élections européennes. On est retombé dans des accords. Je rappelle que la gauche n’a jamais fait un aussi mauvais résultat aux élections législatives. C’est 27% des voix."
Le Nouveau Front Populaire semble dans l’impasse. Pourquoi en avoir peur ? "Il ne faut pas que l'on soit dans la posture ou déjà à préparer la campagne d’après. Nous avons un an sans élection possible, il faut faire en sorte que le pays soit tenu. Si le bilan d’Emmanuel Macron était si bon, il serait encore majoritaire. Pour bâtir le gouvernement des 15 prochains mois, il faudra trouver des accords avec le camp présidentiel. Il n’y a que des majorités relatives, à portée de fusil des motions de censure."
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