Invité du petit-déjeuner politique ce mercredi au micro de Patrick Roger, Christophe Bordet et Michaël Darmon, Brice Hortefeux s'est exprimé sur l'actualité récente autour des Républicains, marquée par les remous qui agitent le parti suite au limogeage de Virginie Calmels.
"Il faut construire une formation populaire et sociale, c'est toute l'ambition de Laurent Wauquiez"
Le député européen et ancien ministre a ainsi assuré que Laurent Wauquiez demeurait l'homme de la situation, tout en reconnaissant qu'il faudrait du temps pour reconstruire des bases solides. "Laurent Wauquiez a toutes les qualités pour réussir. Il a un parcours personnel universitaire de très haut niveau, une expérience politique importante et il a aussi la responsabilité de la gestion d'une région qui est la deuxième de notre pays", a-t-il d'abord rappelé. "C'est difficile mais comment voulez-vous que ce soit autrement ? Il y a une règle simple en politique : le succès fédère et l'échec divise. Nous avons été battus dans les conditions que vous connaissez, de manière spectaculaire et inattendue, en 2017. Cela fait un an mais pour reconstruire, rebâtir, ça prend du temps. Je suis convaincu que Laurent Wauquiez rassemble toutes les qualités pour permettre la reconstruction d'une grande famille d'opposition", a-t-il ainsi déclaré. "Notre ambition, c'est de faire une opposition positive (...) on le fera si on arrive à construire une formation à la fois populaire et sociale et c'est toute l'ambition de Laurent Wauquiez", a-t-il ajouté.
Interrogé par ailleurs sur la politique migratoire de Donald Trump, après la publication de photos montrant que les enfants de ressortissants clandestins sont séparés de leurs parents dans les centres de rétention américains, Brice Hortefeux a fait part de son opposition à de telles pratiques, s'alignant sur la position de l'ONU qui a dénoncé ces agissements. "Sur cet aspect, je me reconnais tout à fait dans la position de l'ONU. Donald Trump a certainement voulu adresser un signal fort mais on ne fait pas des enfants une variable d'une politique donc je ne partage pas du tout ce sentiment", a-t-il ainsi déclaré.
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