442 cas de violences dans les collèges recensés chaque jour. C'est le chiffre choc qui ressort d'une étude de la Fondation étudiante pour la ville. Invité du journal de 18h de Sud Radio, au micro de Véronique Jacquier, Samuel Cywie, porte-parole de la PEEP, la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public, est revenu sur le résultat de cette étude.
"C'est un peu à l'image de notre société, qui est malheureusement très violente, a-t-il analysé. Il faut vraiment avoir une politique au sein des établissements pour lutter contre cette violence. Il faut prendre en exemple ce qui est bon dans certains établissements. La grande cause, c'est le sureffectif, l'instabilité des personnels, le manque de CPE..."
Pour lui, il existe des solutions pour lutter contre ces actes de violences : "Il faut mieux former nos conseillers d'éducation, les professionnaliser. Il faut avoir des personnels qui restent dans les établissements à long terme. Il y a des établissements où on a réussi à limiter le nombre d'élèves dans les classes, où il y a des CPE qui ont de l'expérience et qui voient quand il y a des problèmes et arrivent à les traiter. Le nombre d'élèves par classe, le nombre de surveillants, le nombre de professeurs, a un vrai impact sur le confort scolaire. Ça peut être une solution."