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Jacqueline Gourault : "Attention à bien séparer les pouvoirs"

L'affaire Benalla reste celle de la dérive d'un homme, non une affaire d'Etat, selon Jacqueline Gourault. Invitée du petit déjeuner politique, la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales est aussi revenu sur le projet de loi contre l'antisémitisme, et la politique de la chaise vide de Gilles Simeoni.

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"La dérive d'un homme qui a pris la grosse tête"

Pour la ministre des territoires, ancienne vice-présidente du Sénat, le rapport accablant du Sénat sur l'affaire Benalla montre que "la démocratie fonctionne": liberté d'expression des assemblées parlementaires et de la presse, pouvoir de contrôle de l'exécutif exercé par le Parlement... Pour autant Jacqueline Gourault juge discutable ce rapport "très à charge contre le gouvernement, alors qu'il ne s'agit là que de l'histoire d'un homme, même s'il a travaillé à l'Elysée".

"Laissons faire la justice, et faisons attention de bien séparer les pouvoirs, entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir législatif".

Selon la ministre, qui insiste sur cette séparation des pouvoirs, la présidence s'organise comme elle l'entend, même si elle admet une erreur d'appréciation sur le cas Benalla, "certainement qu'on n'a pas jugé qui était Benalla".

"On est sur la dérive d'un homme, qui était jeune, qui a pris la grosse tête, et qui a dérivé: voilà, ça arrive ! On attend que la justice fasse son travail".

Responsabiliser les plateformes, pour les propos racistes et antisémites

Plusieurs annonces présidentielles ce mercredi-soir devant le Crif: Jacqueline Gourault se réjouit en particulier de la possible responsabilisation juridique des plateformes internet, dans la proposition de loi à venir en mai.

"C'est très important, quand on voit tout ce qui peut être déversé sur les réseaux sociaux: il est nécessaire de faire en sorte qu'il y ait une responsabilité de la plate-forme et un retrait des injures qui sont sur internet. Ce sont des choses dramatiques ! Après la profanation des tombes, France 3 a dû arrêter un live Facebook tellement il y avait de commentaires haineux".

"Peut-être que Gilles Simeoni a eu des pressions"

Jacqueline Gourault, qui va recevoir avec le président Macron les présidents des conseils départementaux de France. Elle répond, à Gilles Simeoni, président de la collectivité Corse, qui évoque une crise à tous les niveaux entre son île et la France...adoptant la politique de la chaise vide.

"Quand nous sommes allé en corse avec le président de la République, ils avaient refusé de se rendre à un dîner républicain, donc c'est pas la première fois qu'il fait le coup. J'étais récemment à une réunion sur le problème, important, de la gestion de l'énergie en Corse. Je pourrais vous parler de la problématique des déchets: beaucoup d'autres sujets sur lesquels la Préfète et les élus corses travaillent ensemble. Monsieur Simeoni, je le vois régulièrement, je n'ai aucun problème de dialogue avec lui, donc je ne comprends pas ce qui se passe, alors peut-être qu'il a eu des pressions pour ne pas venir"

 

 

 

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