À trois jours de la mobilisation du 17 novembre contre la hausse du prix des carburants, Jean Lassalle, invité politique du Grand Matin Sud Radio, n'a pas hésité à revêtir un gilet jaune pour marquer son soutien aux manifestants.
Invité de #SudRadioMatin, @jeanlassalle a voulu "rendre hommage aux citoyens à l'origine du mouvement du #17novembre" et n'a pas hésité à revêtir le #GiletJaune pour marquer son soutien. Son interview ➡️ https://t.co/Yp4hlfq1MI pic.twitter.com/AWCbrf09fz
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"Je veux rendre hommage aux citoyens qui ont eu l'idée de ce mouvement, a lancé le député des Pyrénées-Atlantiques, ancien candidat à l'élection présidentielle. Je suis très heureux parce que c'est la première fois, depuis qu'on parle de citoyenneté, qu'on a une véritable initiative citoyenne."
Notre nouvel ennemi, c'est la spéculation, cette financiarisation débridée. C'est ce capitalisme qui nous détruit
Pour Jean Lassalle, c'est aussi et surtout l'expression d'un ras-le-bol : "Les Français n’en peuvent plus de ces taxes qui se sont abattues en cascade depuis quelques mois qui font que, non seulement on leur a dit 'Plus de voiture', alors que ceux qui ont 50 ou 100 km à faire n'ont pas d'autre solution, et aussi qu'on leur a démontré que tout ce qu’on leur avait dit il y a deux ans, notamment sur le diesel, c’était de la fumée. Ils se retrouvent avec des voitures qui ne valent plus rien et qui leur coûtent plus cher."
"Notre nouvel ennemi, c’est la spéculation, une financiarisation débridée. Avant, il y avait des armées aux frontières. Cette fois-ci, l’adversaire, nous ne le voyons pas. C’est ce capitalisme qui nous détruit." @jeanlassalle #SudRadioMatin ➡️https://t.co/Yp4hlfq1MI pic.twitter.com/xjCyCrVfrb
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Et le député Jean Lassalle voit, dans cette colère et dans le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, la preuve que ce n'est pas le président de la République qui est aux manettes en France : "Il n'y a plus, en France, l'espace politique et financier qu'il faut à un grand pays pour mener des politiques. Notre nouvel ennemi, c'est la spéculation, cette financiarisation débridée. C'est le capitalisme, comme l'a pu l'être, à l'époque, le communisme. Le capitalisme nous détruit."
Ce n'est pas Macron qui a la main, c'est les Rotshchild. C'est le grand capital
Cet ennemi qui serait à l'origine de l'absence de véritable volonté politique pour mener un véritable changement sur le front de l'énergie : "On continue à dire qu’il y en a marre, que le pétrole est cher. Le pétrole nous conduit à vendre des armes à des pays qui arment la main de ceux qui viennent nous tuer. Il nous conduit au plus vilain des calculs. Alors que le solaire est beaucoup plus avancé qu’on ne le dit. La France, première ou deuxième façade maritime de ce monde, a la capacité, en dix ans, de produire une énergie qui ne soit plus ce qu’elle est aujourd’hui. Imaginez l’enthousiasme politique, humain, financier que ça peut générer ! (...) Ce n’est pas Macron qui a la main, c’est les Rothschild, c’est le grand capital. Ils nous disaient 'Faisons plus d’Europe et on va faire plus de richesses'. Vous avez vu où on en est !"
Je n'ai jamais pris une femme de cette manière. Et pourtant, Dieu sait si j'ai aimé tenter de les conquérir
Visé par une accusation d'agression sexuelle, la venue de @jeanlassalle à @ScPoLyon provoque la colère de certains #étudiants "Ça me révolte. Je n'ai jamais pris une femme de cette façon. Et Dieu sait si j'ai aimé tenter de les conquérir" #SudRadioMatin ➡️ https://t.co/Yp4hlfq1MI pic.twitter.com/UvXBhJW4q7
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Interrogé, d'un point de vue plus personnel, sur les accusations d'agression sexuelle formulées à son encontre par une ancienne attachée parlementaire, Jean Lassalle s'est défendu de toute agression et y voit même un complot politique : "Dans l'autre sexe, je reconnais ma mère, ma fille, ma femme. J’ai joué au rugby, je n’ai jamais mis un coup de pied à un homme à terre. Je n’ai jamais pris une femme de cette manière. Et pourtant, Dieu sait si j’ai aimé tenter de les conquérir. Tout ça est piloté parce qu’on veut porter atteinte à mon image, à ce que je représente, à mon indépendance. Et ça vient de très haut, de Macron."