Face aux défis représentés par les candidatures de Marine Le Pen, François Fillon et EmmanuelMacron, la gauche va-t-elle s’unir et présenter une candidature unique rassemblant Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Benoît Hamon ? Les pourparlers sont en tout cas en bonne voie entre le candidat PS et le candidat EELV. S’il n’a pas fermé la porte à des discussions, Jean-LucMélenchon était néanmoins beaucoup plus méfiant jusque là. Ce mercredi 15 février, celui qui fut candidat à la présidentielle de 2012 (11,10 % des suffrages obtenus au premier tour) s’est exprimé sur le sujet, sans rejeter l’éventualité d’une candidature unique si elle se fait autour de… la sienne.
Mélenchon d’accord pour une candidature unique, si c’est la sienne
"Jusqu'à dimanche, je suis occupé. (...) Je propose un rendez-vous la semaine prochaine soit vendredi, soit samedi, soit dimanche. C'est moi qui propose", a-t-il lancé devant près de 2 500 sympathisants réunis à Strasbourg dans la salle du Palais de la musique et des congrès. "Tous ont dit qu'ils présenteraient leur candidature. Mais quand bien même il faudrait une candidature unique, laquelle ? La mienne", a-t-il ajouté.
Main tendue vers les socialistes et écologistes
L’ancien membre du Parti socialiste (de 1976 à 2008) s’est par ailleurs déclaré "prêt à faire confiance". Avec une petite condition toutefois : "pas question de dire qu’on va renégocier le Traité européen et arrêter le nucléaire pour finalement ne rien faire du tout", a-t-il averti. Tendant la main aux électeurs socialistes et écologistes, Jean-Luc Mélenchon s’est déjà projeté vers un éventuel second tour. "À la fin, ne doutez pas une seconde, si je suis au second tour, tous ceux qui veulent participer au grand œuvre seront les bienvenus, mais sur la base du programme triomphant" de la France insoumise.