Interrogé sur une alliance avec le candidat de La France Insoumise, Benoît Hamon a, de nouveau, rejeté la responsabilité sur son adversaire à l’élection présidentielle. " À l'époque, il disait qu'à cause de Manuel Valls, c'était impossible. Il n'y a plus Manuel Valls, et c'est encore non ! Mélenchon répond que c'est parce qu'il me devance dans les sondages. J'ai déjà entendu cela pendant la primaire...", a déclaré le candidat socialiste.
Le candidat a ensuite ironisé : "Aujourd'hui, peut-on se marier avec Jean-Luc ? Civilement, nos cœurs sont déjà pris !". "Pour le reste, je travaillerai toujours à l'unité", a affirmé Benoît Hamon qui se targue d’avoir "quand même rassemblé les Verts et les radicaux" lorsqu’on lui demande si la gauche modérée peut encore voter pour lui.
Pour Benoît Hamon, Emmanuel Macron "n'est pas de gauche"
Le candidat socialiste en a profité pour tacler Emmanuel Macron qui "n’est pas de gauche". Si Benoît Hamon est resté plus mesuré sur les possibles sanctions contre les socialistes partis rejoindre le mouvement En Marche ! - il affirme ne pas être "le grand inquisiteur" -, il a tout de même jugé "baroque de voir le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui est contre le service militaire, soutenir le candidat qui est pour !"
Le candidat a également déclaré qu'il "préfère les socialistes qui aiment bien le progrès social et les écologistes qui n'aiment pas le nucléaire plutôt que des socialistes qui veulent baisser l'impôt sur la fortune et des écologistes qui rêvent de nucléaire".