Invité de l'émission Territoires d'Infos, dans le Grand Matin Sud Radio et sur Public Sénat, Jean-Vincent placé a reconnu que le bilan de la gauche au pouvoir, depuis 2012, était "contrasté".Il a néanmoins défendu la ligne du Gouvernement et attaqué ceux, notamment au PS, qui critiquent l'action gouvernementale en matière économique : "Dans quel monde vivent les frondeurs pour avoir cette vision caricaturale de l'économie ?"En réaction aux déclarations de Nicolas Sarkozy, pour qui le réchauffement climatique n'est pas imputable à l'action humaine, le secrétaire d'Etat à la réforme territoriale et à la simplification à jugé ces propos "navrants", rappelant que "le Nicolas Sarkozy du Grenelle de l'environnement n'était pas du tout climato-sceptique" et expliquant que "opposer le climat et la démographie n'a pas de sens car le problème est global".Interrogé sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, Jean-Vincent Placé a assuré que "personne ne perdra un emploi" : "L'objectif n'est pas de virer les salariés de Fessenheim mais de rééquilibrer le mix énergétique. L'emploi, à Fessenheim, sera préservé, mais la centrale va fermer."
Jean-Vincent Placé : "Le bilan depuis 2012 est contrasté"
Par Jérémy Jeantet
Le secrétaire d'Etat chargé de la réforme territoriale et de la simplification, Jean-Vincent Placé, a reconnu un bilan mitigé de la gauche au pouvoir depuis 2012. Et fustigé les déclarations de Nicolas Sarkozy sur le réchauffement climatique.