Dans une interview dans le quotidien Libération, ce jeudi, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve parle "d'impasse" lorsqu'il évoque la situation à Calais, alors que la maire Les Républicains de la ville continue d'appeler à l'intervention de l'armée.Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Julien Dray a reconnu "une réalité difficile à gérer".Jugeant que la France est, dans ce cas précis, un "territoire de transition", le vice-président du conseil régional sortant d'Ile-de-France souhaite "trouver les solutions qui conduisent à gérer humainement cette transition et éviter ce que nous voyons, c'est-à-dire à la fois l'exaspération des populations locales et, en même temps, les drames qui se nouent chaque jour avec ceux qui veulent tenter de traverser la Manche".Julien Dray a estimé que "les centres de transit" pouvaient aider à résoudre le problème, tout en précisant qu'il n'y a "pas de solution miracle" face à cette situation. "Même si vous mettez l'armée, vous aurez quand même des gens qui contourneront ces choses-là, parce que quand vous êtes un immigré de la faim, qui joue sa vie et que vous êtes prêt à la sacrifier, tout est possible", a expliqué la tête de liste PS aux régionales dans le Val-de-Marne.
Julien Dray : "Il n'y a pas de solution miracle" à Calais
Par Jérémy Jeantet
Le vice-président du conseil régional sortant d'Ile-de-France a reconnu une situation "difficile à gérer" à Calais, indiquant qu'il fallait encore "trouver des solutions pour gérer humainement cette transition".