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La DGSE craint une interférence de Moscou pour favoriser Marine Le Pen

Par Benjamin Jeanjean

Alors que les attaques informatiques se font de plus en plus présentes dans la sphère politique, les autorités du renseignement français craignent que l’élection présidentielle à venir soit perturbée.

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Les hackeurs et autres pirates informatiques essayent-ils d’influer sur l’élection présidentielle française à venir ? Si la question a beaucoup agité les États-Unis ces derniers mois, avec notamment la Russie pointée du doigt pour avoir plombé la campagne de Hillary Clinton au détriment de Donald Trump, le sujet fait de plus en plus parler dans notre pays également. La crainte est en tout cas réelle chez les services secrets français, à en croire le numéro de cette semaine du Canard Enchaîné, qui indique qu’un conseil de défense sur le sujet est d’ores et déjà programmé à l’Elysée prochainement.

Les partis conviés à un séminaire, le FN décline l’invitation

Ainsi, les différents partis politiques ont été convoqués au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale le 28 octobre dernier afin de participer à un séminaire de "sensibilisation à la sécurité numérique". Selon l’hebdomadaire, tous les partis étaient présents à l’exception notable du Front national. "Pourtant invitée, la formation d’extrême-droite a décliné", précisé le Canard. Or, d’après la DGSE, la Russie compterait appuyer la candidature de Marine Le Pen "sur les réseaux sociaux, grâce à des robots informatiques qui généreront des messages positifs par milliers. Ou en révélant les données et mails confidentiels de ses adversaires". Invité à commenter cette information par RTL, le vice-président du Front national, Florian Philippot, a de son côté déploré la "forte odeur de complotisme qui règne" actuellement selon lui.

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