Laurence Sailliet : "nous n’avons pas le droit de nous déchirer"
"Je pense que dans un moment difficile, il faut avoir l’honnêteté de serrer les rangs. Nous n’avons pas le droit de nous déchirer. Il y a un parti qui n’apporte pas de solutions et qui ne fait qu’agiter les peurs. Est-ce que c’est ça qu’on veut pour les prochaines échéances ? Est-ce que les Français veulent, aujourd’hui, n’avoir qu’un choix entre le parti du chaos et le parti de la défaite ?", a déclaré Laurence Sailliet au lendemain des élections européennes, avant de poursuivre : "On se doit de respecter nos électeurs. Et les respecter, c’est ne pas aller dans la division. Car pendant cette campagne, on a réussi à rassembler la famille. C’est dans ce sens qu’il faut continuer".
Laurence Sailliet a, par ailleurs, réaffirmé son soutien pour François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains aux élections européennes. "Il y a un peu plus d’une semaine, à Paris, toute la famille politique était rassemblée avec un grand enthousiasme pour François-Xavier Bellamy. Je ne vois pas pourquoi, parce qu’aujourd’hui c’est difficile, chacun changerait d’avis sur François-Xavier Bellamy ou ce qu’il a défendu".
LR battus : Laurence Sailliet évoque l’élan de mobilisation pour les Verts en toute fin de campagne
Lors de cet entretien avec Patrick Roger, Laurence Sailliet a tenu à redire ses convictions politiques et réaffirmer sa différence face à Emmanuel Macron et Marine Le Pen. "Emmanuel Macron, ce n’est pas la droite républicaine parce que c’est plus de dépenses publiques, plus d’impôts et un grand laxisme sur les sujets de la sécurité et de l’immigration. Et Marine Le Pen, ce n’est pas la droite du tout. C’est la retraite à 60 ans, c’est l’explosion de la dépense publique et des propositions totalement incohérentes sur les sujets économiques, l’immigration et la sécurité". Par opposition, les Républicains, c’est "une droite qui respecte le travail, qui défend la sécurité, qui défend efficacement contre l’immigration, une droite humaniste", a déclaré Laurence Sailliet.
Interrogée sur les raisons qui ont conduit son parti à faire un si bas score, Laurence Sailliet a déclaré : "Il y a eu un élan de mobilisation très important pour les Verts dans les dernières 24 heures, qui, mathématiquement, nous a fait descendre. Quant au clivage au sujet de la position de François-Xavier Bellamy sur le cas de Vincent Lambert, je ne peux pas dire si c’est ça qui a influencé ou pas".
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