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Le gouvernement admet la possibilité de futurs "frondeurs" du côté d’En Marche!

Par Benjamin Jeanjean

Alors que le premier tour des élections législatives laisse entrevoir une immense majorité absolue pour La République En Marche d’Emmanuel Macron, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, n’est pas totalement dupe de la signification de ces résultats.

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La France se dirige-t-elle vers une Assemblée nationale réduite au simple rôle de chambre d’enregistrement des projets du gouvernement et d’Emmanuel Macron ? C’est en tout cas ce que martèle tous les adversaires politiques de La République En Marche depuis dimanche soir, après un premier tour d’élections législatives qui a vu la formation politique créée par le président de la République écraser la concurrence. Avec plus de 400 députés LREM déjà quasiment assurés, le gouvernement peut-il d’ores et déjà dormir sur ses deux oreilles ? Oui… et non.

Les députés LREM pourront "évidemment" voter contre des textes du gouvernement

Ainsi, quelques candidats LREM ont fait savoir qu’ils ne se réduiraient pas à de simples exécutants de la volonté gouvernementale. "Je peux vous dire que oui, nous avons une personnalité. Oui, nous avons une réflexion. Oui, nous allons challenger le gouvernement puisque c’est le rôle des élus", a notamment déclaré sur France Info ce lundi Laetitia Avia, en ballotage favorable dans la 8e circonscription de Paris. "La mission première, c'est de représenter les intérêts de la nation", a-t-elle ajouté, après avoir confirmé qu’elle pourrait "évidemment" voter contre des textes du gouvernement.

Castaner : "Je vous mentirais si je disais qu’il n’y aura pas de frondeurs"

Porte-parole du gouvernement mais également secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner a pris acte de cette situation. "En 2012, ceux qui avaient été élus avec François Hollande ont été élus grâce à lui et certains l'ont oublié très vite. Donc je ne peux pas garantir que la totalité des élus de La République En Marche ne négligent pas cela. Mais ce sera notre responsabilité de leur rappeler", a-t-il prévenu au micro de France Inter. "Je suis incapable de dire devant vous ce matin... Je vous mentirais si je disais qu' il n'y aura pas de frondeurs, que tout se passera bien, que ce sera merveilleux et que nous sommes dans le monde des bisounours", a également concédé celui qui est bien parti pour se faire élire dans sa circonscription des Alpes-de-Haute-Provence.

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