C'est désormais officiel. Marine Le Pen pourra être contrainte de se rendre chez les juges, dans le cadre de l'enquête dont elle fait l'objet pour avoir diffusé, en décembre 2015, des tweets contenant des images violentes et choquantes de victimes du groupe Etat Islamique.
Comme nous l'écrivions lundi, le Parlement européen a étudié ce jeudi, en séance plénière, la demande du TGI de Nanterre de levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen. Une demande validée par les parlementaires européens.
Pour avoir diffusé des images violentes et choquantes, susceptibles de toucher un public mineur, Marine Le Pen risque jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Déjà empêtrée dans l'affaire des assistants parlementaires FN au Parlement européen et du financement de son micro-parti, Marine Le Pen voit une nouvelle affaire judiciaire susceptible de venir perturber le déroulement de sa campagne présidentielle.