"Valérie Pécresse défend Versailles, Neuilly et la race blanche." Les propos polémiques de Claude Bartolone en fin de campagne en Ile-de-France lui ont peut-être coûté la victoire aux régionales. Ils ont aussi écorché son image et posé la question de son maintien au poste de président de l'Assemblée nationale après sa défaite, dimanche soir."Il y a des propos de fin de campagne, je pense que lui-même les attribue à un entre-deux tours où on voit bien qu'il y avait un siphonnage qui se faisait par des propos qui ont été extrémistes de la part de Valérie Pécresse mais qui étaient des propos de campagne, a nuancé Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, invité de Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat. Elle avait bâti comme stratégie le fait de siphonner une partie de l'extrême-droite, ce qui a réussi d'ailleurs. Donc je mets de côté ces propos d'entre-deux tours et je dis que le président de l'Assemblée nationale a fait un acte courageux et je ne sanctionne pas un acte courageux."
"Claude Bartolone est président de l'Assemblée nationale"
Alors que Claude Bartolone a lui-même, comme il l'avait annoncé, remis son poste au perchoir entre les mains du groupe socialiste à l'Assemblée, Bruno Le Roux, député PS de Seine-Saint-Denis, a laissé entendre qu'il n'y avait aucune objection à voir Bartolone retrouver sa place : "Claude Bartolone est président de l'Assemblée nationale. Il a été élu pour 5 ans, il a fait un acte de courage en étant candidat à une élection où il n'était pas sortant, à la demande de tous les socialistes pour essayer de la garder. Il était le meilleur candidat. Il reste le meilleur candidat à la présidence de l'Assemblée nationale."Regardez l'interview de Bruno Le Roux, député PS de Seine-Saint-Denis et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat.