Interrogée par Philippe Moysen, elle a commenté le choix du Sénat de maintenir à quinze le nombre de régions, contre treize voulues par le Gouvernement."Il y a 22 régions en France, que nous passions de 22 à 15 ou 13, ce sera déjà très bien, a commencé la ministre. Réussir même 15 régions, je pense qu'il n'y a pas beaucoup de journalistes qui l'auraient parié il y a un an.""Je salue cette réforme que nous sommes en train de réussir. Le Sénat avait dit qu'il ne voulait pas se saisir du dossier, et aujourd'hui il s'en empare, il parle et va proposer dans quelques jours sa carte."Elle rappelle que le Gouvernement avait posé une condition "très difficile" au départ : "ne pas couper de région, pour gagner du temps." Et aujourd'hui, "que ce soit quinze ou treize ce sera satisfaisant", réaffirme la ministre.
“On crée un couple État-région pour faire de la croissance, créer des emplois”
Sur la suppression des départements, la ministre rappelle : "Il y avait deux cas de figure au départ : soit on gardait les régions en l'état et on supprimait les départements, soit on faisait de grandes régions et on gardait l'échelon de proximité." "Maintenant, on a cinq ans pour trouver la meilleure solution possible", dit Marylise Lebranchu.Sur les économies qui seront faites grâce à la réforme : "Quand vous avez une seule direction dans une région au lieu de deux, vous faites des économies", affirme-t-elle. Mais surtout cette réforme permettra, selon elle, de définir des "stratégies territoriales" capables de relancer l'économie. "On créé un couple État-région pour faire de la croissance, créer des emplois", se félicite-t-elle.Réécoutez l'intégralité de l'interview de Marylise Lebranchu sur le site de Sud Radio, en cliquant dans la rubrique "Les Podcasts de Sud Radio".