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L'édito politique de Thierry Guerrier - "Sarkozy et Hollande n’aident pas à offrir autre chose que le duel Macron Le Pen"

Ce lundi matin Thierry Guerrier consacre son édito politique à ceux qu'ils surnomment les "papys flingeurs": Nicolas Sarkozy et François Hollande

Ce lundi matin Thierry Guerrier consacre son édito politique à ceux qu'ils surnomment les "papys flingeurs": Nicolas Sarkozy et François Hollande

Le premier a été "dégagé" par les électeurs en 2012. Le second, lui, n’a pas eu le courage de les affronter (les électeurs) en 2017, et il s’est "auto-dégagé", lui même. Et pourtant, Nicolas Sarkozy, comme François Hollande, sévissent encore. Ils occupent toujours l’espace médiatique et n’aident pas leurs camps respectifs, "Républicains" et "Socialistes", à faire émerger des idées et des personnalités nouvelles, pour offrir autre chose aux électeurs en 2022, que le seul duel annoncé Macron/Le Pen.

La semaine dernière, c’était Nicolas Sarkozy sur le plateau de TF1, qui tentait de convaincre les français que sa condamnation est une "injustice", critiquant au passage, à demi mots, le parquet national financier. Et ce week-end, François Hollande lui répondait dans Le Parisien-Aujourd’hui en France, en défendant cette institution judiciaire créée sous son quinquennat.

Les "pappys flingeurs" de la politique française, en effet, font de la résistance. Ils continuent leur duel à distance, ce qui ne peut que conforter le président de la République et sa 1ère opposante dans les sondages.

Sarkozy, Hollande… vous ne croyez pas plutôt que c’est leur "chant du cygne politique", leur dernier tour de piste, auquel on assiste en ce moment ?

Vous avez raison. Leurs chances de revenir en 2022 sont nulles mais tous les deux y ont cru, voire y croient encore. On sait désormais que Christian Jacob, le patron des Républicains, avait l’intention de jouer "Sarkozy le retour", à la rentrée de septembre, en l’absence d’une véritable figure qui se serait imposée à droite d’ici là.

L’ancien président, lui-même, croyait encore, il y a quelques semaines, pouvoir être un recours en 2022. La Justice a douché ses plans. Du coup, il réfléchit maintenant à soutenir Emmanuel Macron.
En attendant, la droite n’a ni candidat, ni programme pour les présidentielles. Et deux de ses figures les plus prometteuses, Xavier Bertrand et Valérie Pecresse, sont en roue libre.

Et du côté des héritiers de françois hollande, alors ?

Ce n’est pas mieux. La gauche est enfermée en ce moment dans le débat politicien sur le "ni-ni", "ni Macron, ni Le Pen". Jean-Luc Mélenchon a encore répété dimanche qu’il ne donnerait pas de consigne de vote en cas de nouveau duel de second tour de ces deux là. Du coup, François Hollande a beau jeu de regretter dans Le Parisien-Aujourd’hui en France, l’absence de ligne politique claire à gauche qui rassemble. Et il a même ces mots: "quand on a plus d’identité, on a plus d’électeurs !".

C’est cinglant mais l’autre ancien président ne formule aucune idée nouvelle et n’apporte son soutien à aucune des figures montantes du PS. C'est du pur Hollande, qui ne se mouille jamais et n’aide pas vraiment les siens.

Les papys flinguent encore mais dans les pieds des leurs !

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