Accord ou pas avec le RN pour les élections législatives pour Les Républicains. Comme en 2002 et 2012, Brigitte Barèges, maire de Montauban, sera candidate aux élections législatives dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne. Sous quelle étiquette ?
Législatives : "Je reste libre et indépendante"
"Bien évidemment LR, comme d’habitude, confie-t-elle. C’est ma famille politique, une tradition familiale gaulliste. Mon père était président du RPR du Tarn, jadis. Je ne renie pas mon engagement, bien au contraire. Je reste dans ma filiation politique. Depuis toujours, j’ai été RPR, UMP, LR…"
Avec ou sans alliance avec le RN ? "Pour ma part, je reste libre et indépendante. Mais je soutiens la démarche d’Eric Ciotti. Je ne comprends pas cette querelle interne. Je crois que l’on a beaucoup mieux à faire aujourd’hui pour reconstruire la France. Il ne faut surtout pas se tromper d’adversaire." Quitte à être exclue des LR ? "Tout cela m’indiffère, je crois que les Français en ont marre, et que je n’ai rien à prouver quant à mon engagement envers ma famille politique."
.@BrigitteBareges (LR) : "Le @partisocialiste vend son âme pour un plat de lentilles ! Il fait alliance avec des terroristes, (...) qui affichent un antisémitisme absolument inadmissible ! Comment peut-on s’engager avec des gens comme ça ?" #GrandMatin https://t.co/dAPY0uuofi pic.twitter.com/qMIgwSCD4Q
— Sud Radio (@SudRadio) June 14, 2024
"Je n’ai pas signé d’accord avec le RN"
"Aujourd’hui, on montre un spectacle déplorable, juge Brigitte Barèges, maire de Montauban. À un moment historique, un moment où il peut y avoir une alternance, que nous attendons depuis 2012. Il y a tant à faire pour redresser ce pays. Je n’ai pas signé d’accord avec le RN. Mais si je suis élu, il va de soi que je me permettrai d’adhérer à la reconstruction de la France. À faire barrage à la montée de cette violence de gauche qui donne une image insupportable."
"Il ne s’agit pas de fusionner avec le RN, mais de faire un pacte de gouvernement. Un peu comme cela avait eu lieu avec le programme commun de l’union de la gauche. Il est de sujets sur lesquels on peut parfaitement se retrouver, des sujets régaliens : les problèmes de sécurité, l’immigration incontrôlée, le pouvoir d’achat. Aujourd’hui rester figé dans une position et regarder passer le train, je ne suis pas d’accord."
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