En cas de victoire d'Emmanuel Macron dimanche lors du second tour, il ne sera pas demandé aux candidats, qui seront investis sous l'étiquette "majorité présidentielle" aux législatives, de quitter leur formation politique d'origine. C'est le principal intéressé qui l'a confirmé lui-même ce vendredi, revenant sur sa position initiale et celle exigée notamment par le Parti socialiste.
Interrogé sur le sujet par nos confrères de RTL, le fondateur du mouvement En marche ! a déclaré qu'il "ne (demandait) à personne de déchirer sa carte, parce qu'à titre personnel, les gens peuvent toujours garder des engagements". Emmanuel Macron a tout de même rappelé que les candidats concernés devront néanmoins "s'inscrire aux législatives avec la majorité présidentielle".
Il s'agit donc d'une forme de rétropédalage pour l'ex-ministre des Finances - qui parle plutôt de "nuance" - car celui-ci avait encore déclaré, il y a peu, que les candidats socialistes, soutenant son mouvement, devaient être prêts à "quitter le PS". S'attardant sur le cas de l'ancien Premier ministre Manuel Valls, Emmanuel Macron a ainsi affirmé que si ce dernier se présentait "sous l'étiquette PS, il aura face à lui un candidat de la majorité présidentielle".
La "bataille" pour les législatives semble avoir déjà commencé.