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"Les Français ont donné les clés à Macron, pourquoi reviendraient-ils en arrière ?"

Par Benjamin Jeanjean

Invité du Grand Matin Été sur Sud Radio, le député (LREM) de Dordogne Michel Delpon est revenu sur les 100 premiers jours du quinquennat d’Emmanuel Macron.

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Cent jours exactement après sa prise de fonction officielle à l’Élysée, Emmanuel Macron marque nettement le coup dans les sondages, à l’heure où de plus en plus de Français expriment leur défiance, ou au moins leur scepticisme, vis-à-vis de l’action du président de la République. Mais si les critiques de l’opposition s’abattent sur le Président, celui-ci peut toujours compter sur une majorité parlementaire au garde-à-vous et bien décidée à défendre son premier bilan. C’est le cas notamment de Michel Delpon, député (LREM) de Dordogne et invité du Grand Matin Été sur Sud Radio ce mardi.

"Nous avons fait passer 15% des amendements, dont un tiers de l’opposition"

"Ces 100 premiers jours ont été importants. Nous avons réalisé le projet de loi sur la confiance dans la vie publique et tenu des séances à un rythme soutenu. Nous avons fait 132 heures de séance et 117 scrutins publics en donnant la parole à l’opposition, et il faut tout de même noter que nous avons fait passer 15% des amendements examinés en séance, dont un tiers venaient de l’opposition", assure-t-il d’emblée.

"Le chef de l’État a une excellente image à l’international. Dans le monde, la France n’a jamais eu une telle image favorable. (…) Il avait une image au zénith. Effectivement, si les sondages sont un peu moins bons cet été, c’est tout à fait normal puisque nous avons fait passer des mesures assez contraignantes", enchaîne-t-il avant de demander un peu de patience aux Français qui ne sont pas convaincus par les débuts d’Emmanuel Macron. "Les Français qui n’ont pas confiance doivent attendre que nous continuions à légiférer à la rentrée parlementaire le 3 octobre. Nous ferons alors passer des réformes beaucoup plus importantes que celle sur la confiance dans la vie publique : santé, retraites, emploi… Nous sommes attendus au tournant mais les indicateurs sont assez favorables. Il faudra juger notre travail et celui du président de la République en 2018 ou 2019", demande-t-il.

"Les syndicats ont été consultés, il y a eu un dialogue social"

Alors que la période estivale bat son plein, le gouvernement doit-il s’attendre à une rentrée sociale compliquée en octobre, alors que la réforme du code du Travail entrera dans une nouvelle phase ? Absolument pas, selon Michel Delpon. "Je ne pense pas, les syndicats ont été consultés, il y a eu un dialogue social. Je ne vois pas pourquoi les Français, qui ont donné les clés à Emmanuel Macron, reviendraient en arrière sur ce sujet", assure-t-il.

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