A l'occasion des un an de son second mandat, Emmanuel Macron s'est exprimé dans les colonnes du Parisien pour faire le tour de toutes les questions brûlantes de son nouveau mandat. Entre les retraites, l’inflation, l’écologie ou encore l’immigration, Emmanuel Macron n'a pas évité les sujets qui fâchent.
Sur la question des retraites
Sur la question de l'inflation
Sur la question de l'immigration
Lors de son allocution du 22 mars, Emmanuel Macron avait laissé entendre que sa loi sur l'immigration découpée en plusieurs textes. Le Président semble s’être ravisé en voulant présenter de nouveau un texte unique qu'il souhaite "efficace et juste". Emmanuel Macron a aussi tenu à adresser un message concernant la montée du Rassemblement National toujours plus populaire dans les sondages. Le président juge que "Marine Le Pen arrivera [au pouvoir] si on ne sait pas répondre aux défis du pays et si on installe une habitude du mensonge ou du déni du réel".
Sur la question du SNU
"Je pense qu'on ne peut pas rendre obligatoire le service national universel". Emmanuel Macron a énoncé le souhait d'une "montée en charge progressive" dans "quelques départements, puis un peu plus". "Il faut progressivement aller vers plus de territoires qui vont l'adopter". a martelé le chef de l’État.
Sur la question de l'écologie
Emmanuel Macron s'est aventuré également sur le terrain de l'éducation en affirmant qui'"il y a trop d'écoles qui sont des passoires thermiques, où les enfants se les gèlent puis ont trop chaud". "On va les rénover", promet-il. "On va lancer un grand projet de restauration écologique de nos écoles. On va mettre le financement là-dessus pour accompagner les communes qui ne le peuvent pas seules", a-t-il ajouté.
Sur la réforme des institutions
Durant son entretien avec les lecteurs du Parisien, Emmanuel Macron a aussi déploré "trop de bavardages" durant les différents débats parlementaires. "Faut-il ouvrir ou pas le champ du référendum, du référendum d'initiative partagée (RIP), faut-il plus de proportionnelle à l'Assemblée, faut-il aller vers un règlement des assemblées qui évite le blocage sans aller à la situation qu'on a connue ?", a-t-il demandé. la future loi immigration devrait à nouveau tester les forces de la majorité.