Le ministre de l'Intérieur a annoncé hier, jeudi 13 novembre, qu'il avait décidé d'interdire les grenades offensives, à l'origine de la mort du militant écologiste sur le barrage de Sivens, dans le Tarn.Bernard Cazeneuve durcit également "les modalités d'emploi de grenades lacrymogènes à effet de souffle", mais il reste ferme face aux accusations des écologistes. Ceux-ci lui reprochent d'avoir tenté de cacher la vérité sur le décès de Rémi Fraisse, en l'annonçant seulement 48 heures après les faits.
Barrage de Sivens : des “solutions alternatives” à l’étude
Concernant le projet de barrage à Sivens, les deux experts mandatés par la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, sont à Albi depuis hier pour étudier des "solutions alternatives". Ils ouvrent "un nouveau dialogue" dans un "esprit d'écoute" entre opposants et partisans du projet. D'après leur président, les pro-barrage ont prévu de manifester samedi devant la préfecture du Tarn, à l'appel des syndicats, d'associations et d'élus du département.