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Les Républicains : le psychodrame Ciotti

Par Jean-Baptiste Giraud

Au lendemain de l'annonce par Éric Ciotti d'une alliance entre LR et RN, le feuilleton se poursuit à droite de l'échiquier politique.

Le feuilleton se poursuit chez les Républicains : Éric Ciotti, exclu de la présidence après avoir annoncé un accord avec le RN, se dit toujours président du mouvement. Il annonce ce jeudi 13 juin 80 candidats en alliance avec le RN.

Éric Ciotti exclu à l'unanimité

"Nous avons vécu hier un moment grave au sein de notre formation politique, juge Philippe Tabarot, sénateur Les Républicains des Alpes-Maritimes. Mais également un moment de clarification. Ce bureau politique a pris à l’unanimité la décision d’exclure Éric Ciotti. Ce n’est pas une décision que nous avons prise de gaité de cœur. Nous avons milité ensemble et pour certains, nous avons des liens forts. Nous sommes du même département."

"Il a fait un choix personnel. S’il avait pensé aux militants, il les aurait consultés en amont, au lieu de mettre tout le monde devant le fait accompli. Il a fait ce choix sans en parler à personne. Quand on est un chef de parti, on fixe la ligne avec le bureau politique. On ne peut pas faire une consultation après avoir lancé une bombe qui risque de faire exploser la droite."

"On a choisi le chemin le plus difficile"

Éric Ciotti lance une consultation des militants pour un rassemblement des droites et dit avoir des dizaines de candidats. "Nous sommes à 16 jours d’un rendez-vous essentiel pour la droite et notre pays, rappelle Philippe Tabarot, sénateur Les Républicains des Alpes-Maritimes. Le contexte est particulièrement compliqué. Éric Ciotti n’a pas de candidats LR. Il aura peut-être des candidats Ciotti sur des bulletins RN. La commission d’investiture a travaillé hier et a déjà annoncé 150 candidatures sans alliance avec le RN ni la macronie. On a choisi le chemin le plus difficile, celui de l’indépendance."

Même s’il n’y a plus d’électeurs, vu les résultats de LR à la dernière élection présidentielle et aux dernières européennes ? "Ce n’est pas à la hauteur d’un parti d’alternance et de gouvernement. Parce que Jordan Bardella est en tête dans 93% des communes de France, cela veut dire que l’on doit tous être derrière ? Ce n’est pas ainsi que l’on fixe la vie politique d’un parti. Durant des mois, nous avons dit ne pas être en phase. La politique, ce n’est pas uniquement essayer de sauver son siège."

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