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Les zones d'ombres du nouveau Gouvernement

Par Jérémy Jeantet

La première équipe gouvernementale de la présidence Macron semble comporter des manques. Au premier abord, aucun ministère ne semble couvrir les domaines du logement, des quartiers ou de la politique de la ville. Et la répartition des compétences entre les ministères pose également des interrogations.

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Des noms, mais aussi des questions. Les 22 membres du Gouvernement Philippe ont été annoncés ce mercredi, provoquant des réactions mitigées au sein de la classe politique, certains dénonçant des débauchages ou des trahisons.

Surtout, de nombreuses questions sont soulevées quant à l'attribution des domaines ministériels. Qui va s'occuper de la politique de la ville, des quartiers, du logement qui, en l'état, ne figurent dans aucun des intitulés ?

Traditionnellement, les tractations en coulisses pour récupérer des compétences vont bon train dans les heures qui précèdent la nomination d'une équipe gouvernementale, mais également dans les heures qui suivent.

Autre question d'importance, qui s'occupera de vendre les Rafale ? Sylvie Goulard, nommée ministre des Armées, ne remplace donc pas exactement Jean-Yves Le Drian comme ministre de la Défense. Ce changement de nom pour un ministère régalien est rare. L'appellation de ministre des Armées n'avait pas été utilisée depuis 1974. Est-ce à penser qu'elle se concentrera vraiment sur le corps militaire et que ce n'est pas elle qui sera la VRP de l'industrie militaire française ? Est-ce que Jean-Yves Le Drian, qui s'était particulièrement distingué dans ce domaine lors du précédent quinquennat, gardera ce rôle dans son ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères ?

La nomination du Gouvernement était particulièrement attendue, mais elle n'a pas levé toutes les interrogations.

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