Eduardo Rihan-Cypel a également réagi aux morts au Niger, en parlant de morts liées au fanatisme et à l'intolérance et en aucun cas à la liberté d'expression. Depuis la parution du nouveau numéro de Charlie Hebdo, avec une caricature du prophète à la une, les manifestations contre la publication de ces dessins se multiplient au Mali, au Niger, mais aussi au Pakistan ou en Algérie. Eduardo Rihan-Cypel a également rappelé que, “dans notre pays, la satire, la liberté d'expression est possible, c'est la République".Le secrétaire national du Parti socialiste chargé de la Défense s'est également exprimé sur le manque de moyens des services secrets français – "Il n'y a pas assez d'effectifs, la DCRI a subi des pertes précédemment, nous sommes en train de les rétablir" – tout en reconnaissant que les Français s'interrogeaient sur l'efficacité des services de renseignement.Enfin, Eduardo Rihan-Cypel reconnaît que la France "est toujours sous la menace constance d'attaques terroristes, on devrait se poser des questions" et admet que l'État devrait s'intéresser davantage à des territoires "perdus, à l'abandon", faisant référence à certaines banlieues devenues des zones de non-droit.
“L’État doit s’intéresser aux territoires à l’abandon”
Par Christelle Monteagudo
Eduardo Rihan-Cypel était l’invité du Brunch politique, ce dimanche, sur Sud Radio. Interrogé par Louis Morin, le député socialiste de Seine-et-Marne est revenu sur les attentats à Paris, mais aussi les manifestations antifrançaises en Afrique et au Proche-Orient. Il affirme également qu’en France “il faut que l’État s’intéresse aux territoires perdus, à l’abandon”.