single.php

Liban, de Villiers... Le week-end présidentiel de Marine Le Pen

Par Benjamin Jeanjean

Caracolant en tête des sondages du premier tour de la prochaine présidentielle, Marine Le Pen cherche désormais à consolider sa stature présidentielle, l’un de ses talons d’Achille traditionnels.

Thumbnail

Marine Le Pen sera-t-elle le huitième président élu de la Ve République française ? Rien n’est moins sûr malgré une position de leader incontestée dans les sondages d’intentions de vote pour le premier tour de la prochaine présidentielle, la faute au mode de scrutin à deux tours de cette élection et au fameux "front républicain", qui sera probablement mis à rude épreuve. Pour parer à cela, la présidente du Front national cherche depuis des années à "dédiaboliser" sa personne, son nom de famille et son parti, pour convaincre une majorité de Français.

Rencontre avec un chef d’État, une première pour Marine Le Pen

Dans cette optique, la visite officielle réalisée actuellement au Liban et négociée depuis de longs mois vient à point nommé pour la candidate frontiste. Après des déplacements à l’étranger au succès plus que mitigé (Canada, États-Unis), Marine Le Pen va rencontrer pour la première fois officiellement un chef d’État étranger, en l’occurrence le président libanais Michel Aoun. De quoi affirmer un peu plus sa stature internationale, elle qui s’entretiendra également avec le Premier ministre Saad Hariri ainsi que le chef de la diplomatie, Gebran Bassil.

Philippe de Villiers désormais sous le charme

En s’affichant ainsi avec des chefs d’État étrangers, Marine Le Pen renforce une carrure présidentielle de plus en plus reconnue par certains anciens rivaux politiques, à commencer par Philippe de Villiers. Dans les colonnes du JDD, ce dernier a dit tout le bien qu’il pensait de la candidate du Front national. "Je pense que l'on va vers des surprises toutes aussi excellentes. Elle a une carrure présidentielle. Sa main ne tremblera pas lorsqu'il faudra prendre des décisions douloureuses. Dans mon village des Herbiers, une terre pourtant centriste, ils veulent tous voter pour elle…", a-t-il clamé, tranchant quelque peu avec le ton plus distant qu’il a pu adopter vis-à-vis d’elle par le passé.

L'info en continu
16H
15H
14H
13H
12H
10H
09H
08H
07H
05H
Revenir
au direct

À Suivre
/