Le Lot, comme 32 autres départements, tous de gauche, annonce ne pas vouloir appliquer la future loi Immigration sur certains aspects considérés comme de "préférence nationale".
Loi Immigration : une nouvelle allocation
En effet, le versement de certaines aides sociales serait lié au fait de justifier de cinq années de résidence localement. "Nous avons des valeurs républicaines et nous appliquerons cette loi, tempère Serge Rigal, président DVG du département du Lot. Même dans l’attribution de cette allocation, l’APA, Allocation Personnalisée d’Autonomie."
"Mais dans le département du Lot, et dans d’autres plutôt de gauche, nous voterons une allocation d’autonomie universelle, qui permettra de financer l’équivalent de l’APA, pour les personnes ne rentrant pas dans les critères de cette loi." Un contournement sans désobéissance civile.
"C'est une société qui ne se respecte pas !"
Allocation d'autonomie : comment le département du Lot contourne la loi immigration, et refuse d'appliquer la préférence nationale #GrandMatinhttps://t.co/CCnPdjMXc0 pic.twitter.com/ZPga0E6TLo
— Sud Radio (@SudRadio) December 21, 2023
"Notre ADN est la solidarité avant tout"
"Une société qui n’aide pas ses aînés ne se respecte pas, juge Serge Rigal, président DVG du département du Lot. Prenons un exemple concret pour mieux comprendre : on a dans le Sud-Ouest beaucoup de résidents anglais venus se retirer chez nous, qui recevraient un de leurs parents. S’il avait seulement trois ans et demi de présence, on ne pourra pas venir l’aider ?"
Et si des ressortissants étrangers font venir leurs parents vieillissants dans le département du Lot ? "Notre ADN est la solidarité avant tout, encore plus pour les personnes âgées. On ne doit pas toucher au handicap et aux aînés. Je donne rendez-vous dans deux ans, et on verra ce à quoi aura servi cette loi Immigration : rien."
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