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Loi Travail : Force ouvrière ne manifestera pas avec la CGT le 12 septembre

Par Benjamin Jeanjean

DOCUMENT SUD RADIO. Alors que la CGT espérait bien que Force ouvrière se joindrait à elle pour sa manifestation du 12 septembre contre le projet de réforme du code du Travail, son leader Jean-Claude Mailly a confirmé sur Sud Radio que ce ne serait pas le cas.

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La réforme annoncée du code du Travail n’a pas encore formellement été débattue, le gouvernement n’ayant toujours pas dévoilé le contenu des ordonnances prévues, mais l’opposition s’organise d’ores et déjà. Ainsi, la CGT a annoncé qu’elle battrait le pavé le 12 septembre prochain pour afficher ses revendications vis-à-vis de cette loi. Une journée d’action pour laquelle le syndicat espérait bien être rejoint par son homologue de Force ouvrière, mais ce ne sera finalement pas le cas.

"Il y aura peut-être des gens de FO qui gronderont..."

Invité du Grand Matin Sud Radio ce mercredi, Jean-Claude Mailly a en effet assuré que son syndicat ne serait pas de la partie. "Je ne commente pas ce que décident les autres avant même les concertations. C’est la responsabilité de la CGT. L’année dernière il n’y avait pas eu de concertation, donc on a mobilisé. Tant qu’il y a une concertation, on écoute et on voit à la fin. Mais pour FO, le bureau confédéral a décidé qu’on ne viendrait pas au 12 septembre. Il y aura peut-être ici ou là des gens de FO qui grondent, c’est la liberté des uns et des autres. Mais le bureau confédéral n’appelle pas au 12 septembre de FO", a-t-il déclaré.

Pour Mailly, "il faudrait être con" pour ne pas discuter

Alors que certains pourraient taxer Force ouvrière de bienveillance envers Emmanuel Macron, Jean-Claude Mailly a mis les choses au clair. "Je suis quelqu’un de pragmatique. Quand je demande au président de la République la première fois que je le vois juste après son élection une vraie concertation alors qu’il voulait passer en force dès le mois d’août, il m’a demandé ce qu’était une vraie concertation. Je lui ai répondu que c’était avant tout détendre le calendrier et tout mettre sur la table, discuter de tout. Après, pour les lignes rouges éventuelles, on verra bien demain. S’il donne son feu vert pour ces discussions en septembre, il faudrait être con pour ne pas y aller", a-t-il lancé.

>> Retrouvez l'intégralité du podcast de l'interview :

 

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