Invité ce mardi du petit-déjeuner politique au micro de Patrick Roger et Michaël Darmon, Louis Aliot s'est exprimé sur la situation préoccupante en Israël, au lendemain de la mort d'une cinquantaine de Palestiniens, après des heurts survenus à la frontière avec Gaza. Pessimiste quant à l'hypothèse d'une résolution imminente du conflit, le député FN a par ailleurs comparé les contextes français et israéliens, à travers le prisme du terrorisme.
"Nous sommes favorables à la reconnaissance d'un État palestinien"
Questionné sur une éventuelle concomitance entre les deux sociétés, l'intéressé a ainsi établi un parallèle entre la situation actuelle de la France, soumise à la menace terroriste, et celle que connaît l'État hébreu depuis des décennies. "Quand on voit les modes opératoires du terrorisme en France, que ce soit l'affaire du camion à Nice ou les couteaux, on s'aperçoit que c'est ce qu'ont vécu les Israéliens depuis longtemps. On peut effectivement voir une certaine concordance des modes opératoires", a-t-il d'abord affirmé. "Ce n'est pas la même situation car Israël est en guerre alors que nous, nous ne le sommes pas encore, mais, en tout cas, nous commençons à subir, dans nos rues et dans nos villes, les mêmes modes opératoires de terrorisme que ceux que les Israéliens subissent depuis déjà longtemps sur leur territoire", a-t-il encore insisté.
M. Aliot a par ailleurs rappelé que le parti frontiste était partisan de la solution dite à deux États. "Nous sommes favorables à la reconnaissance d'un État palestinien avec la garantie de la sécurité d'un État israélien et reconnus par les autres pays arabes", a-t-il ainsi indiqué.
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