Invité du Grand Matin Sud Radio ce mercredi, le député européen (FN) Louis Aliot a évoqué l’éventualité d’une victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle, elle qui est sa compagne dans la vie quotidienne. "Si elle est élue, je n’irai pas à l’Élysée. J’irai la voir, mais je ne jouerai pas le rôle des premières dames. Le peuple français élit un Président ou une Présidente, il n’élit pas un couple. On n’est pas dans Closer, on n’est pas dans Gala. Je me rapatrierai dans ma ville d’origine à Perpignan, et je lui demanderai notamment de gérer le dossier du solde définitif du problème des harkis et des rapatriés qui, malheureusement, n’a toujours pas été réglé par la République française. C’est une profonde injustice historique", a-t-il indiqué.
Le député européen a également témoigné de son soutien envers les policiers, touchés ces derniers jours par le décès de l’un des leurs sur les Champs-Élysées. "Depuis l’origine, nous avons été au soutien des forces de police, d’abord pour un soutien moral que bien souvent ils n’ont pas eu. On a cru que cela avait changé au moment de Charlie Hebdo, où tout le monde félicitait la police, même Renaud, l’antiflic des années 1980. Puis, on a vu que dans des circonstances particulières (voiture incendiée à Viry-Châtillon), affaire Théo...), certains s’en prenaient assez facilement à la police, alors qu’on connaît les difficultés réelles qu’ils ont à exercer leur métier", a-t-il regretté, avant de rappeler la promesse du Front national de créer 15 000 nouveaux postes dans les forces de l’ordre ("en une année, on peut récupérer ces effectifs, lourdement ponctionnés sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy").