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M. Alliot-Marie : "Un président ne doit pas angoisser les Français"

Par Jérémy Jeantet

Candidate à l'élection présidentielle, Michèle Alliot-Marie préfère parler "des problèmes des Français" plutôt que ceux de François Fillon, qui "ne l'intéressent pas". Sur la sécurité sociale, toutefois, elle assure qu'un "président n'est pas là pour angoisser les Français, pour faire peur".

Invitée de l'émission Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat, Michèle Alliot-Marie a assuré qu'elle irait au bout de sa candidature à l'élection présidentielle : "J'irai jusqu'au bout. Ceux qui disent le contraire ont des propos minables, qui n'ont aucun sens."Se revendiquant du Gaullisme, elle se dit "contre le système des primaires, contraire à l'esprit de nos institutions qui veulent que le président soit au-dessus des partis". Elle a malgré tout suivi les débats de la primaire de la gauche, même si elle reconnaît s'être "endormie à plusieurs reprises".Le candidat issu des primaires de la droite ne récolte pas beaucoup plus de crédit à ses yeux. "Les problèmes de François Fillon ne m'intéressent pas. Je veux parler des problèmes des Français", a-t-elle d'abord lancé, avant d'ajouter, en réaction aux propositions du candidat de la droite sur la sécurité sociale : "Un président n'est pas là pour angoisser, pour faire peur."Michèle Alliot-Marie a également développé l'un des points forts de son programme, la suppression du droit de grève des fonctionnaires. "Il faut différencier les fonctionnaires des contractuels. Les fonctionnaires ont un statut extrêmement protecteur, mais en échange, il y a des contraintes, dont la continuité du service public, qui ne peut être assurée s'il y a le droit de grève", a lancé la députée européenne.Interrogée sur la parité hommes-femmes dans la société et particulièrement en politique, Michèle Alliot-Marie a estimé que "les femmes ont besoin qu'on les encourage à y aller. J'ai voté contre les quotas parce que les femmes ne sont ni des vaches, ni des litres de lait. Je suis scandalisée quand une femme compétente est écartée au profit d'un homme incompétent, mais je suis tout autant scandalisée quand on met une femme incompétente à la place d'un homme compétent juste pour une histoire de quotas."

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