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Macron - Le Pen : leurs propositions pour la sécurité

Par Jérémy Jeantet

Chaque jour jusqu'au second tour, Sud Radio compare les programmes des deux finalistes à l'élection présidentielle. Zoom aujourd'hui sur leurs propositions pour la sécurité et la lutte contre le terrorisme.

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Longtemps absentes de cette campagne, les questions de sécurité sont revenues sur le devant de la scène quelques jours avant le premier tour, avec l'attentat sur les Champs-Élysées et l'assassinat d'un policier pour lequel un hommage national était rendu ce mardi.

Sur ce domaine, avec la menace que fait peser le terrorisme et la charge de travail sur les forces de l'ordre, les propositions des candidats à l'élection présidentielle sont particulièrement attendues.

Plus de policiers et de gendarmes, plus de places de prison

Marine Le Pen comme Emmanuel Macron proposent d'augmenter les effectifs de policiers et de gendarmes, de 10 000 pour l'ancien ministre de l'Économie et de 15 000 pour la candidate du Front national. Marine Le Pen y ajoute la présomption de légitime défense pour les policiers. Tous deux proposent également le rétablissement d'une forme de police de proximité.

Face aux personnes radicalisées, Emmanuel Macron propose la création de centres fermés de petites tailles pour leur détention, mais également la mise en place d'une cellule de renseignement anti-Daesh, de 50 à 100 agents, rattachée au président de la République.

Marine Le Pen, de son côté, souhaite l'expulsion de tous les étrangers liés au fondamentalisme islamiste et la fermeture de toutes les mosquées "extrémistes", mais aussi la déchéance de nationalité pour tout binational lié à une filière jihadiste.

Tolérance zéro vs. lutte contre les incivilités

Face aux délinquants, la candidate d'extrême-droite souhaite la tolérance zéro et la fin du laxisme judiciaire, l'instauration d'une peine de prison de perpétuité réelle incompressible pour les crimes les plus graves, ainsi que la suppression des aides sociales aux parents de mineurs récidivistes, "en cas de carence éducative manifeste".

L'ancien ministre de François Hollande souhaite, lui, assurer l'exécution de toute peine prononcée, ainsi que des amendes immédiates et dissuasives contre les incivilités (harcèlement des femmes, insultes, dégradations du mobilier urbain, crachats...).

Les deux candidats qualifiés pour le second tour proposent également la possibilité d'interdire à un chef de bande de fréquenter le quartier où elle a commis des délits, ce que Marine Le Pen appelle une "injonction civile d'éloignement". Ils proposent tous deux d'augmenter le nombre de places de prison, mais dans des proportions bien différentes : 15 000 pour Emmanuel Macron, 40 000 pour Marine Le Pen.

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