L'ancien ministre de l'Économie, Emmanuel Macron a réagi, mercredi, à la démission de Bruno Le Roux, après les révélations de Quotidien. L'émission diffusée sur TMC a révélé que le ministre de l'Intérieur avait embauché à plusieurs reprises en CDD ses deux filles comme assistantes parlementaires lorsqu'il était député.
Le candidat du mouvement En Marche ! a salué "une décision difficile à prendre" et "responsable". La suite de sa déclaration s'adresse, sans jamais le nommer, à François Fillon. "[La démission de Bruno Le Roux] montre aussi, si besoin était, à qui de droit, d'abord l'impartialité de la justice et des procédures et que d'autre part l'esprit de responsabilité existe en politique", a déclaré l'ancien locataire de Bercy au micro de LCP et Public Sénat.
Emmanuel Macron n'est pas resté sur cette seule référence à François Fillon. Interrogé sur la moralisation de la vie publique, il a affirmé qu'il n'a pas attendu les révélations du Canard Enchaîné. Il a ainsi rappelé que dans les statuts de son mouvement, "dès le 6 avril 2016, il y avait l'interdiction d'embaucher des membres de sa famille" avant de plaider pour une loi luttant contre les conflits d'intérêts. "Un parlementaire ce n'est pas quelqu'un qui se fait rémunérer pour des fonctions de conseils ou d'entremises. On ne peut pas prétendre défendre l'intérêt général et faire la loi quand on est dans cette situation", a affirmé le candidat.
#AMF2017 @EmmanuelMacron : "Un parlementaire ne doit pas se faire rémunérer pour des fonctions de conseils ou d'entremises." pic.twitter.com/gvTrGS2zTJ
— Public Sénat (@publicsenat) 22 mars 2017