Le Premier ministre a officiellement engagé la responsabilité de son Gouvernement ce mardi, sur la loi Macron. "Nous ne pouvions pas nous permettre un échec, a lancé Manuel Valls. Je connais les immobilismes et les conservatismes. Je sais aussi que certains préfèrent les postures, mais nous devons aller vite. Ce texte soutient l’emploi, va redonner du pouvoir d’achat. C’est un texte moderne, qui redonne un coup de jeune à notre économie. J’agirais avec la même responsabilité et la même détermination qu’en février."A la tribune, le Premier ministre a assuré que les débats parlementaires avaient été suffisants : "Ce texte a été profondément enrichi par les parlementaires. Les 2 chambres ont pu pleinement examiner ce texte en première lecture. C’est un travail très important accompli pendant ces 437 heures de débat pendant ces 6 mois. Jamais il n’y avait eu une telle coproduction législative entre le Parlement et le Gouvernement. Le débat a eu lieu. Les Français ne comprennent pas les tergiversations, ils attendent maintenant les effets concrets de cette loi."
"Une humiliation du Parlement" pour Christian Jacob
Une opinion qui n'est pas partagée sur la droite de l'hémicycle. Les députés de l'opposition et ceux du Front de Gauche ont quitté les bancs de l'Assemblée pendant le discours de Manuel Valls pour dénoncer ce que Christian Jacob qualifie "d'humiliation du Parlement". "Manuel Valls n’a plus de majorité, il est dans l’incapacité de gouverner et, gonflé par son orgueil et sa mégalomanie, il avance à coups de menton", a ajouté le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée.Les groupes Les Républicains et UDI, ainsi que les députés Front de Gauche ont déposé une motion de censure à l'encontre du Gouvernement, qui sera examinée ce jeudi.